Les travaux

Les travaux

Remplacement du toit du monte-charge de l’entrée des hommes à l’ouvrage du Galgenberg.

Les travaux d’entretien et de rénovation constituent 90% de l’activité de l’association. L’ensemble de nos sites ayant été construit il y a 90 ans, beaucoup d’éléments sont en mauvais état, hors service ou manquant. Cela nécessite la mobilisation des bénévoles pour redonner à ces constructions leur éclat d’entant. De plus, les ouvrages étant situés dans la forêt de Cattenom, la végétation a peu à peu repris ses droits, ce qui demande également un effort sur l’entretien des extérieurs.

LA MÉCANIQUE

La mécanique et la remise en service des installations d’époque est essentielle pour présenter aux visiteurs les équipements de 1940 en état de marche. Sur l’ensemble de nos sites, nous avons 6 moteurs d’époque en état de fonctionnement, ainsi que 2 tourelles de 96 tonnes, des systèmes de ventilation, etc… Leur entretien régulier ou leur remise en état est une mission que nos bénévoles tiennent à cœur.

Un des deux moteurs Baudoin trois cylindres type DB3 de 36 CV de l’ouvrage de Sentzich, qui rendait le fort autonome en électricité. Ces deux moteurs sont en état de marche.

LA PEINTURE

Pour redonner leur aspect de 1940 à nos ouvrages, le travail principal est de décaper et de repeindre les murs, plafonds et équipements. Cela commence donc par un travail de décapage de la rouille, de la poussière et de la vieille peinture, suivi d’un nettoyage et enfin de la mise en peinture. La première couche est d’abord une peinture antirouille (pour le matériel en acier), puis une couche de finition se rapprochant le plus de la couleur d’origine.

Décapage à la sableuse d’une des 3 cuves de la cuisinière de l’ouvrage du Galgenberg.
Application de la peinture antirouille sur une des cuves.

LES TRAVAUX EXTERIEURS

S’occuper d’un ouvrage de la ligne Maginot, c’est rendre présentable au public l’intérieur du fort, mais également l’extérieur. Les travaux se divisent en deux catégories : l’entretien réguliers des abords et la création de sentiers de découverte. En effet, les ouvrages étant constitués de plusieurs éléments dispersés dans la forêt appelés blocs, il faut les relier par des chemins et sortir ces blocs de la végétation, les ayant au fil du temps rendus invisibles.

La tourelle de 81mm du bloc 4 du Galgenberg en 2022, à peine visible.
La tourelle de 81mm du bloc 4 du Galgenberg en 2025, complètement dégagé et relié aux autres blocs par un sentier de découverte.

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